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apprendre à connaître Luca sensei en 6 questions
Comment as-tu appris l’existence du Taiji?
Je pratiquais déjà l’iaïdo. Lors de ma formation en Shiatsu (massage japonais), un collègue de ma formation m’a invité à une démonstration de Taijiquan. À priori, j’avais un faible intérêt d’y assister, mais j’ai été très impressionné par le professeur qui avait appris en Chine
Parle-nous brièvement de ton cheminement en tant qu’élève
J’ai commencé immédiatement après avoir assisté à ma première démonstration. Évidemment, je pratique toujours le Taijiquan et l’ iaïdo aujourd’hui. Par la suite, je me suis tourné vers l’enseignement.
Plus tard, j’ai participé à une présentation du Grand Maître Lin. J’ai fait une formation avec lui et j’ai obtenu mon diplôme du Maître en personne. Maintenant, j’enseigne son Taiji Qigong Shibashi ainsi que l’iaïdo.
Qu’est-ce qui te parle dans cette discipline?
Il m’arrive souvent d’être stressé et le Taiji m’aide à relaxer plus que toute autre discipline.
La coordination de la respiration avec les mouvements, la concentration et le bien-être que j’éprouve, me font ressentir la circulation de l’énergie qui nous entoure.
Tu sembles passionné de la culture chinoise, qu’est-ce qui t’interpelle dans cette culture?
J’ai étudié à l’Université de Montréal, la culture asiatique du Japon et de la Chine et aussi les langues chinoises et japonaises. Ce sont des cultures différentes de la nôtre, c’est un autre point de vue. Elles sont très anciennes et très riches. On a beaucoup à apprendre de leur différence.
Depuis combien de temps es-tu professeur?
J’enseigne l’iaïdo et le Taiji depuis plus de 30 ans.
Pourquoi as-tu décidé d’enseigner?
C’est surtout le goût du partage. Je trouve que cette discipline est un outil de santé et je veux que plus de monde puissent en bénéficier. Mon école s’appelle École YU (愈) qui signifie en chinois santé, recouvrer la santé, guérir. Je trouve cela tellement formidable que je tiens à partager mes connaissances.